C’est tout en douceur, me faisant passer pour une feuille portée par le vent, je flâne sans savoir où aller. Dans ces sentiers où le temps et la vie semblent s’être arrêtés, un sentiment profond d’insouciance et de liberté coulent en moi. Je me sens comme un jeune cheval que l’on lâche pour la première fois en pâture. J’ai envie de tout explorer, de tout photographier, de regarder les choses les plus banales tel un nouveau né ouvrant les yeux.
Les petites choses discrètes du quotidien me paraissent d’une beauté et d’une vulnérabilité irréelle. Tout comme ces barrières qui ne semblent jamais avoir été fermées.   Elles attendent avec patience celui ou celle qui les franchira pour faire ressurgir les trésors oubliés.

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